10 avr. 2014

Bienvenue à bord (2011)


A l'affiche: Franck Dubosc, Valérie Lemercier, Gérard Darmon, Luisa Ranieri, Lionnel Astier, Philippe Lellouche, ...


Le synopsis par Allociné:
"Isabelle, DRH d’une grande compagnie maritime, a commis l'erreur de choisir pour amant son patron. Avant d'embarquer pour la croisière inaugurale du fleuron de la flotte, il décide de la débarquer de sa vie et de son boulot ! Certaines femmes se vengent par le poison, l'arme à feu, ou la calomnie. Elle, elle choisit Rémy, chômeur flamboyant qui a tout raté sur terre et qui se dit qu'après tout sur mer.... Isabelle le recrute comme animateur. Il va d'abord se révéler être le pire cauchemar du PDG et du Directeur de Croisière, puis, peu à peu sur ce palais des mers, Rémy va trouver sa voie, l'amour et le succès. Il changera sa vie et celle de tous ceux qui croiseront sa route à bord..."

Comme vous le savez déjà depuis le temps, je ne suis pas franchement attirée au premier abord par les films français. Sauf que celui-là, quand il est sorti au cinéma, il m'avait intriguée. (Ca ne change rien au fait que je n'ai toujours pas de salle à côté de chez moi).

Quand il est passé à la télé il y a quelques jours, j'ai sauté sur l'occasion !! En même temps, le casting faisait envie quand même... Les trois noms sur l'affiche sont loin d'être synonymes d'acteurs repoussants !!

Donc j'ai embarqué avec les personnages sur le paquebot de croisière... Et au générique de fin, j'ai réalisé que ça n'avait vraiment pas duré longtemps. Je dirais même que ce film a un fort goût de "trop peu". C'est rare que je fasse ce genre de réflexion. Et pourtant, il est très court. Mais pas pour autant dénué d'intérêt !!

Je ne me souviens pas avoir vu Franck Dubosc comédien. J'ai vraiment adoré. Il n'en fait pas trop. Ni trop peu. Ce rôle était vraiment fait pour lui !! Je passe rapidement sur Valérie Lemercier et Gérard Darmon qu'il n'est plus nécessaire de présenter, tant leurs qualités sont reconnues.

Pour quelqu'un qui s'attend à un film lourd (comme peuvent trop souvent l'être les films français), le début peut paraître un peu long. J'entends par début les 10 premières minutes, celles qui mettent dans l'ambiance. Mais pour quelqu'un qui s'attend à une bonne comédie légère, alors les minutes coulent sans accroc.

Tous les éléments types du film "idéal" se retrouvent: la mise en place de l'intrigue, l'histoire, la complexité des personnages (qui n'est pas dure à digérer, loin de là), et les petits bobos traditionnels qui viennent se greffer... Je rappelle que dans les films français principalement, il y a 3 ingrédients clés: l'humour, le quiproquo, et la conclusion émouvante (avec ou sans larmes, mais toujours avec le sourire qui se fixe pour lancer le générique). Et dans ce film, aucune dérogation à la règle. C'est peut-être le seul bémol que je pourrais avancer. Comme si c'était impossible qu'une histoire se déroule "normalement".

Ce qui m'est resté à la fin, c'était la simplicité de Rémy. Je dirais même, la naïveté. Sans être stupide (même s'il en a l'air à la première, et à la deuxième impression), son personnage nous démontre que quand on glisse sur les anicroches inutiles qui veulent sans arrêt nous retarder, on avance en étant heureux, et décomplexé. Rémy se fout royalement de ce que pensent les autres, après tout, qu'est-ce que ça peut lui faire ? Il va là où il veut, il fait ce qui lui chante, mais n'a jamais besoin de se forcer pour ne pas faire de mal aux autres. Comme si c'était une multiplication de calculs qui faisait qu'on devient vils et mesquins. Rémy ne calcule rien. Il suit son instinct.

En résumé: si vous ne l'avez pas déjà vu, c'est le moment !! Outre le divertissement, ce film sonne aussi comme une morale qui peut tous nous concerner, mais sans jamais se prétendre plus haut qu'il n'est. Un film simple, pour une histoire géniale.

Mots-clés: simplicité, humour, et bonheur.

4 déc. 2013

Stoker (2013)


A l'affiche: Mia Wasikowska, Nicole Kidman, Matthew Goode, ...

Le synopsis par Allociné:
"Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…"

Autant le dire de suite: j'ai immédiatement cherché le pourquoi du titre. Il est dit un peu partout que c'est en lien direct avec Bram Stoker, l'auteur de Dracula. Jusque-là, ça va. Sauf que j'ai pas du tout vu le lien avec lui dans le film... Si quelqu'un a compris, je suis toute ouïe.

L'histoire est étrange. Alors certes, c'est un thriller, et autant dire qu'on est servi du début à la fin, mais j'ai quand même ressenti un certain malaise au moment du dénouement.
Dès les premières minutes du film, on sait que quelque chose est suspect. On sent d'instinct que l'atmosphère est très spéciale, très inquiétante.

En lisant le synopsis, je m'attendais à ce que ce soit Charlie le plus inquiétant. Et au final, c'est tout le contraire. Par contre, le côté "Dracula" du film (si on peut l'appeler comme ça) est plus du côté attirance que du côté meurtres sanglants.
Qu'il n'y ait pas de méprise: il y a les deux !! Mais on peut être sanguinaire sans forcément être vampire. Y'a pas besoin de voir Stoker pour le savoir. Mais quand si on veut absolument trouver un lien avec l'auteur de Dracula, il faut trouver une explication un peu tirée par les cheveux.

Pour ce qui est des acteurs, maintenant, je passerai rapidement sur la presta de Nicole Kidman. Elle est toujours fidèle à elle-même, et j'ai retrouvé un peu de Grace(1) dans le personnage d'Evelyn Stoker. Du coup, j'étais peu dépaysée, et je dirais même que ce parallèle qui s'est fait dans ma tête a probablement ajouté une certaine tension au film. Et c'était assez bienvenu.

Mia Wasikowska, quant à elle, je la voyais pour la 3è fois à l'écran, et dans un rôle encore différent des deux premiers(2). L'image qui m'est venu à l'esprit, c'était un petit diamant posé sur un câble de funambule. On sent India comme une petite chose fragile, mais qui en fait se révèle très loin d'être cassable.
Matthew Goode était juste parfait. J'y ai cru du début à la fin. Aucune fausse note.

J'ai aussi trouvé une sorte de morale à cette histoire, si étrange que ça puisse paraître. Je dirais qu'avant tout, il est important de s'accepter tel que l'on est réellement, et surtout, d'accepter les autres tels qu'ils sont. Parce que là, on comprend très bien ce qui peut arriver si on écarte ceux qui sont différents...

En résumé: un thriller sanglant aux accents de folie pure. Un bon film, sombre mais en plein jour (encore un !!), où le vertige guette.

Mots-clés: inquiétude, sang, et folie.

A voir au moins une fois !!

***
(1) voir Les Autres.
(2) voir Alice au pays des Merveilles et Jane Eyre.

29 nov. 2013

Insoupçonnable (2010)


A l'affiche: Marc-André Grondin, Laura Smet, Charles Berling, Grégori Derangère, ...

Le synopsis par Allociné:
"Henri est convaincu que Lise, sa nouvelle et jeune femme, l’aime sincèrement. Henri est aussi convaincu que Sam, le témoin de leur mariage, est le frère de Lise. La machination est parfaite. Enfin presque..."

Oui, je regarde des films français. Ca peut choquer, vu les a priori débiles que j'ai sur le sujet, mais bon, je le dis et le redis: j'ai regardé un film français. Et j'ai aimé.

J'ai quand même longtemps hésité, mais la curiosité est toujours la plus forte chez moi. D'abord le défi de voir quelque chose qui n'est pas hollywoodien. Et puis l'envie d'être intéressée par l'histoire. Alors je me suis décidée.

J'avoue clairement que mon esprit critique était aiguisé à l'extrême, et j'avais envie de ne rien laisser passer, et ce, dès la première minute. J'ai dû me forcer un peu pour pas tout couper de suite... et puis au bout de 10 minutes, j'étais prise dans le fil.
D'abord, j'attendais de savoir où ils voulaient en venir. J'avais lu le synopsis, évidemment, alors je voulais que ça arrive au but directement.

Et tout s'est fait progressivement. On pense immédiatement que comme on "connaît le début", c'est que ça va se produire dès le départ. Et on se trompe. Et là, c'est le premier bon point. Parce que l'histoire est ficelée de telle manière qu'on est comme porté par les flots, sur une mer tantôt calme, tantôt menaçante.

Et la fin est "insoupçonnable"... Ou presque. J'irais même plus loin en disant que quand le générique apparaît, on a encore une question en tête, et on peut se demander si c'est vraiment terminé. Mais je conçois qu'il s'agit probablement là de mon interprétation perso, et que d'autres voyant ce film, ne pensent pas du tout ça.

Pour ce qui est des acteurs maintenant, la presta de Charles Berling n'est plus à commenter: il est fidèle à sa réputation, c'est un acteur au top. En revanche, j'étais moins séduite par le jeu de Laura Smet. Je n'ai rien contre elle, mais quelque chose m'a dérangée tout au long du film. Je ne saurai pas dire quoi.

En résumé: une très agréable surprise. Je ne regrette pas de m'être lancé ce défi. Amateurs de thrillers, vous trouverez ici votre compte. C'est sombre à souhait, tout en étant en pleine lumière. Je suis contente de l'avoir vu.

Mots-clés: surprise, suspens, sombre.

18 juin 2013

Effraction (2011)


A l'affiche: Nicolas Cage, Nicole Kidman, Liana Liberato, Cam Gigandet, Ben Mendelsohn, ...

Le synopsis par Allociné:
"L’existence de la famille Miller peut sans problème passer pour idéale. Kyle, négociant en diamants, et Sarah, architecte, vivent confortablement avec leur fille Avery, une adolescente un peu rebelle, dans une luxueuse demeure ultra sécurisée que Sarah a d’ailleurs dessinée. Un soir, après une dispute avec sa mère, Avery monte s’enfermer dans sa chambre. Lorsque deux policiers se présentent à la propriété en demandant à voir tout le monde, les Miller s’aperçoivent qu’Avery est partie… Kyle ouvre pour accueillir les policiers, et le cauchemar commence..."

Réaction à chaud: c'est très spécial comme film.
C'est clair qu'on sent la patte de Joel Schumacher... surtout par rapport à Phone Game (beaucoup moins par rapport à Batman Forever).
C'est très tendu, mais en même temps, je n'ai pas vraiment trouvé un intérêt spécifique au film. C'est limite si on se demande pas constamment "et après ? c'est quoi le but ?".

En revanche, pour les rebondissements, on peut rien dire. Il y en a à peu près toutes les 5 minutes. Si bien qu'à la fin, on en a presque le tournis... Ca pourrait quasiment faire "trop"...

J'aime beaucoup Nicolas Cage, mais j'ai pas vraiment aimé son rôle dans ce film. Ca me parlait pas trop... comparé à Benjamin Gates(1) ou à Balthazar Blake(2), rôles dans lesquels il excelle (à mes yeux).
Quant à Nicole Kidman, elle est tout simplement fidèle à elle-même: super, comme toujours. Peu importe le film où je l'ai vue, elle a toujours été au top. Tout lui va.

Pour ce qui est du scénario, j'aurais tendance à dire que ça fait un peu "vu et revu". Du coup, ça donne pas vraiment la sensation du "petit truc différent qui fait mouche". Tout le monde crie, s'énerve, et bouge beaucoup... Et par moment, j'ai trouvé le temps long. Et je me me suis demandée à quoi pouvait servir de faire un film comme celui-ci...

En résumé: pas grand chose de vraiment intéressant à dire sur un film qui ne m'a pas vraiment épatée. C'était du cinéma en mode "tension", mais rien de bien transcendant.

Mots-clés: pourquoi, actif, et colère.

Pas sûre de le conseiller...

***
(1) voir Benjamin Gates et le Trésor des Templiers et Benjamin Gates et le Livre des Secrets.
(2) voir L'Apprenti Sorcier.

17 juin 2013

Batman Forever (1995)

Après Batman: le Défi, voilà la suite !!


A l'affiche: Val Kilmer, Tommy Lee Jones, Jim Carrey, Nicole Kidman, Chris O'Donnell, Michael Gough, ...

Le synopsis par Allociné:
"Nul ne sait que Bruce Wayne, le patron d'un vaste et puissant consortium, l'homme le plus riche des Etats-Unis, revêt chaque nuit la combinaison et le masque de cuir de Batman pour voler au secours de ses concitoyens injustement opprimés. Personne, hormis son fidèle maître d'hôtel Alfred et son vieil ami, le commissaire Gordon."

Première surprise: ça change vraiment de l'univers Burton !! Ca se sent immédiatement, et ça se voit au fil des minutes: les couleurs ne sont pas les mêmes, les décors non plus... C'est un autre Batman...

Ce que j'ai immédiatement ressenti, c'était de l'inquiétude. Les Batman sont sombres d'ordinaire, mais là, c'était autrement qu'avec un manque de lumière... C'était comme une espèce de tension sous-jacente, comme des non-dits qui perturbent un peu...

J'ai eu le sentiment qu'on tentait aussi de faire passer en Val Kilmer le Batman de Michael Keaton(1). Ca semblait pas naturel... du moins au début.
Par contre, j'ai adoré le personnage de Robin, que je ne connaissais pas du tout. En même temps, je suis encore plus subjective, étant donné que j'apprécie particulièrement Chris O'Donnell. Grâce à la présence de ce jeune homme déboussolé, on a pu comprendre qui était Batman, et d'où il venait. Et j'avoue que ça aurait pu être précisé dans le premier film... Ca manque vraiment... Même si je connaissais déjà à peu près la réponse, ayant vu les deux premiers de Christopher Nolan(2), ça aurait été pas mal de donner ce type de précision d'office.

En dehors de ça, c'était encore un Batman en plastique. Je veux dire que c'était limite crédible. Quand c'est burtonien, ça colle parfaitement, c'est LE truc typique. Mais quand c'est pas du Burton... ça passe beaucoup moins bien.
Je ne veux pas dire que le film n'était pas top. Juste que ça faisait trop "copié" et pas assez "personnalisé". Il y avait un "je ne sais quoi" de trop qui n'allait pas avec le scénario...

Sans compter sur le fait que Batman est plus passé pour un idiot qu'autre chose... Non mais sérieusement, je les ai vus tous venir les coups-fourrés de Double-Face et de l'Homme Mystère. Et c'était vraiment à se demander si Batman avait pas pris un coup de soleil, de ne rien avoir pigé.
Tous les pièges tendus, il est tombé dedans. Ca faisait trop, je trouve.

En résumé, c'était sympathique, et très inquiétant. Mais quand même un peu en plastique... Heureusement qu'il y avait Robin pour donner un coup de pep's, parce que ça aurait pu devenir lassant.

Mots-clés: sympa, inquiétude, et plastique.

Et maintenant j'attends Batman & Robin !!

***
(1) voir Batman et Batman: le Défi.
(2) voir Batman Begins et The Dark Knight: le Chevalier Noir.

14 juin 2013

Batman: le Défi (1992)

Après Batman, voici le 2è opus de Tim Burton.


A l'affiche: Michael Keaton, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer, Christopher Walken, Michael Gough, ...

Le synopsis par Allociné:
"Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d'une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil a retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman."

Dès les premières secondes, j'ai adoré.
Facile, me direz-vous, sachant que je suis en adoration devant les décors burtoniens. Et là, en prime, il y avait la musique qui allait avec. J'ai trouvé les premières minutes tout simplement exquises.

Je ne sais pas pourquoi, mais dans la globalité du film, j'ai beaucoup plus apprécié celui-ci que le précédent. Batman a l'air plus accessible, et surtout moins torturé, si on peut dire.
Par contre, Catwoman en tient une couche !! Je ne la connaissais pas du tout, et j'ai été assez surprise, et pas forcément dans le bon sens du terme.
Le Pingouin, quant à lui, je l'ai trouvé quasiment parfait. Vraiment crédible. Ca donnait une connotation encore plus étrange au scénario.

L'histoire, par contre, n'est pas vraiment un chef d'oeuvre en soi. Ca reste du "basique" de super-héros. Et encore, j'ai trouvé qu'on ne voit presque pas Batman... limite, ça aurait pu s'appeler autrement.

Le film m'a semblé très psychologique. C'est pas la recette traditionnelle du gentil qui doit sauver le monde. C'est au-delà du mot "gentil" qu'il faut chercher. A vrai dire, pas de gentil, ni de méchant (à part Shreck), mais plutôt des personnages hors du commun, héros ou super-héros, dans leur domaine, avec plus de problèmes que de solutions. Aujourd'hui, on les enverrait tous voir un psy.
Mais en dehors de ça, ça fait réfléchir. Au final, on n'a même pas envie de blâmer ceux qui ne font pas forcément les bons choix. On arrive presque à leur trouver des excuses.
Le film a une autre dimension, quand on regarde derrière les masques...

En résumé: j'ai beaucoup aimé, contrairement à l'idée que je m'en étais faite. Et c'était un très bon moment de cinéma à la Burton.

Mots-clés: agréable, sombre, et héros.

Je recommande !! Et j'attends les autres !!

9 juin 2013

Numéro Quatre (2011)

Le synopsis avait l'air sympa, je me suis lancée.


A l'affiche: Alex Pettyfer, Dianna Agron, Timothy Olyphant, Jake Abel, Callan McAuliffe, Kevin Durand, ...

Le synopsis par Allociné:
"Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…"

Au départ, je me demandais si un film sur les extraterrestres pourrait m'intéresser... et au final, c'était plutôt pas mal.

Il faut un certain temps pour se mettre réellement "dans le bain", parce que ça traîne un peu, tout en étant à la fois trop rapide.
En fait, dès le départ, on comprend qu'il se passe quelque chose de pas normal, mais on ne comprend pas trop quoi. D'un coup, les choses s'accélèrent, mais on ne nous dit pas tout. Du coup, j'ai trouvé que ça faisait presque "too much".

Et puis ça se tasse, on apprend ce qu'on doit savoir pour comprendre le film, et les fils se démêlent progressivement. Ce qui implique qu'au bout de 45 minutes, on cerne à peu près le pourquoi du comment. Et du coup, ça devient beaucoup plus abordable.

Et à 20 minutes de la fin, ça devient LE film d'action avec des méchants très très méchants, et des gentils qui s'énervent.
Et j'ai trouvé assez "facile" le fait d'avoir des méchants en rouge avec des armes à feu rouge, et des gentils en bleu avec des armes à feu bleu. Mais en même temps, vu le micmac total, c'était probablement nécessaire pour pas qu'on se perde totalement dans le flot de l'action.

Les acteurs étaient bien comme il faut, malgré ma petite déception de voir encore Jake Abel dans le mec arrogant au possible (1). Mais ça passe vite, étant donné que le film reste cohérent.

J'ai bien aimé cette vision des extraterrestres, de plus en plus humanisés et humains (pour les gentils). Par contre, les méchants, il faut toujours qu'ils ne ressemblent à rien. Apparemment, c'est plus pratique pour les distinguer...

Quant aux super-pouvoirs limite traditionnels des héros, je les ai trouvés marrants, mais intéressants. Surtout le coup des mains !!

En résumé: le film est sympathique dans l'ensemble, je ne me suis pas lassée. J'ai trouvé que l'histoire était relativement bien ficelée, et c'était bien agréable à regarder.

Mots-clés: extraterrestres, pouvoirs, et agréable.

Par contre: ce serait possible d'avoir la suite, s'ils vous plaît ?? Parce que je suis restée sur ma faim là !!

***
(1) voir Percy Jackson: le voleur de foudre.